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40e : azzuro soltanto

3 pièces pour piano solo

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A l’origine de ces trois musiques, un monologue écrit par Jean-Frédéric Vernier pour Clémentine Amouroux, conçu par elle avec la collaboration du chorégraphe Pierre Doussaint, et la nécessité, le désir d’entendre Pauline chanter sa souffrance et sa jubilation.
Une première rencontre dans le local de répétition, pour commencer à m’imprégner de l’univers du personnage, et sonder grâce à l’improvisation les capacités vocales - surprenantes ! - de la comédienne.
La forme du blues - dont j’ignore presque tout sauf mes émois d’auditeur – s’impose.
Ecriture par improvisations successives au piano, selon la musicalité des trois extraits de texte choisis. donc, pas de volonté de revisiter le genre, mais la recherche de sa substance pour y frayer mon (notre) chemin.

Aujourd’hui, la pièce ne se joue plus, les paroles sont introuvables. Mais l’envie de jouer la partition existe toujours. La notation se réduit volontairement à l’indispensable, pour mieux laisser la musique s’imposer selon l’humeur du moment, la qualité du piano, les possibilités du pianiste, l’acoustique du lieu...

Pour l’enregistrement, réalisé avec la précieuse collaboration de la pianiste Françoise Baert, nous avons essayé et usé de certaines préparations et extensions du piano, de techniques de prise de son particulières, permettant de mieux rendre compte de la richesse de l’univers intérieur de Pauline.

Là encore, libre à chacun de s’emparer des trois propositions et d’inventer ses propres prolongations et transformations sonores, de changer d’instrumentation : piano – sax sop, piano – voix, piano – harmonium...

40e - partition
40e - partition